Road trip italien

avatar-Nicolas Nicolas
Publié le

Et si on profitait d'un "pont" du mois de mai pour faire une escapade en italie ? Ok, mais en voiture pour visiter la Toscane ! Voici en gros l'idée de départ de notre périple en Italie.

Cela faisait longtemps que nous voulions visiter Florence et sa magnifique région, ce qui impose d'y aller en voiture (ou à défaut d'en louer une sur place). Nous avons opté pour le road trip sur 4 jours. Petit résumé d'un séjour placé sous l'le signe de l'automobile.

<trajet>

Jour 1 : Traversée de la frontière, rencontre de Milan la diva

Départ tôt le matin, sous un temps grisouille, la polo nous emmène au pied des Alpes où nous attend une météo quasi hivernale (enfin pour nous, pas pour les autochtones savoyards) : 3°C à l'entrée du tunnel de Fréjus qui se transforment au fil de la traversée en 28°C  à l'intérieur du long tunnel (presque 13 km). La frontière Italienne passée, nous revoici dehors, sous la neige, oui LA NEIGE, mi mai.

La vallée du Piémont nous ramène des températures plus clémentes mais toujours avec des précipitations : pluie, puis grêle à Turin, les voitures roulent à 30 km/h, certains s'arrêtent sur les minuscules espaces de sécurité. Par mimétisme, nous faisons pareil : MAUVAISE IDÉE (se réinsérer dans le flux de camions avec moins de 10 mètres, c'est pas évident).

Arrivés à Milan, nous trouvons notre hôtel (en périphérie) puis testons le métro pour aller dans le centre. Sachez que la tarification des zones est simplement incompréhensible, même pour l'agent du métro Milanais à qui nous avons demandé de l'aide...

La ville est belle, riche, un peu snob, inondée de touristes. Corollaire : les vendeurs de merdouilles sont partout (bracelets brésiliens noués à votre poignet avant même de savoir ce que c'est, perches télescopiques à selfies*, jouets/souvenirs affreusement kitschs, ...).

Passage par le château des Sforza, on continue par le Duomo, les galeries Vittorio Emanuele II puis la Scala. La frustration de ne pas avoir le temps de visiter en profondeur... C'est l'heure de manger (oui l'italie, c'est aussi de la bonne bouffe) :  mille-feuille de mozzarella campana, strascinati (pâtes) aux champignons, tomates cerises, saucisses, girolles et truffes, ... je vous recommande le restaurant.

450 km.

Jour 2 : La tour qui penche, les vielles voitures et les routes de montagne

Réveil de bonne heure,  direction Florence. Pour varier les itinéraires, le choix est fait de passer par Pise. Et pourquoi ne pas s'y arrêter ! Pif paf pouf, changement de destination dans le GPS pour arriver au nord de la ville, du côté d'une des plus fameuses tours du monde. Difficile de trouver une place proche en ce samedi ; en revenant vers le centre à pied, nous nous arrêtons pour l'escale repas : mozzarella, ravioles et gnocchis al ragù (au bœuf et sauce tomate, autrement dit en VF "à la bolognaise") suivi d'une panna cotta parce qu'on est gourmands ou on ne l'est pas !

En quittant le restaurant, nous prenons la direction de la tour, évidement bondée de touristes à selfie perché en train de tenir-la-tour-pour-pas-qu'elle-tombe... grumpf. L'agacement mis de côté, contempler les 56 mètres de haut de ce monument inclinés de 4° c'est quelque chose ! Sur la place, on peut également admirer le duomo (dont la tour est le campanile).

En flânant dans la ville, nous arrivons sur la piazza dei Cavalieri, où se trouvent être regroupée une vingtaine de vieux bolides (Aston Martin, MG, Fiat, Alpha Roméo, ... datant de la première moitié du 20ème siècle). C'est le "Mille Miglia" (revival d'une course de 1000 miles, 1600 km sur routes). Ce heureux hasard, nous a permis de constater la passion des italiens pour les sports mécaniques ! Et aussi d'entendre vrombir les moteurs de ces monuments de l'histoire automobile.

Tout ça, c'est chouette mais l'heure tourne, il nous faut partir pour Florence. Sauf que la police bloque les rues pour que nos petits amis à bolide des années 30 puissent partir de Pise. 17h, nous passons près de Florence et décidons de continuer jusqu'à notre oliveraie d'agritourisme situé à 30 minutes vers l'est.

- Tiens c'est montagneux par ici...

- T'es sûr qu'on a le droit de passer par là, c'est pas large ?

- Wow putain, c'est quoi cette pente ?!?

- Si on arrive en haut, on y reste jusqu'à demain !

Bon j'ai fait court et poli, mais je vous prie de croire que j'ai fortement *flippé* dans les petites ruelles à 10% (tu peux vérifier sur street view). Si bien qu'arrivés là-haut (500 m d'altitude), nous y sommes resté pour la nuit. C'était chouette : promenades dans les champs d'oliviers, dîner (ragù au sanglier) à Reggello (le village 100 m plus bas).

Le lendemain, réveil à 07:00 am (oui, tu as bien lu) pour tenter de capturer le lever de soleil, petit-déjeuner puis  descente en frein moteur à fond de 1ère.

400 km.

Jour 3 : Florence et les lacs

Ah Florence, superbe historiquement et culturellement riche avec son petit côté hors du temps. Encore une fois dommage de ne pas avoir eu le temps de visiter quelques musées, mais ce qu'on a pu apercevoir valait le déplacement :

  • l'université de Florence,
  • la basilique San Lorenzo,
  • la piazza del duomo et la cathédrale Santa Maria del Fiore,
  • Piazza della Signori et toutes ses statues,
  • le ponte Vecchio.

Milieu d'après-midi, c'est l'heure de remonter vers notre dernière destination : le lac d'Orta. Le retour du week-end et son bouchon sur l'autoroute Milanaise nous font rater le coucher de soleil sur le lac. Dîner au resto de l'hôtel (ravioles au lavaret / risotto saucisse de Bra) et promenade digestive autour du lac. Le site est sublime : le lac est entouré de montagnes, idéal en amoureux :)

410 km.

Jour 4 : Le retour

Toute chose a une fin, il faut bien rentrer... l'avantage d'un lundi, peu de monde sur la route, tant mieux, il faut encore faire 430 km... ça tire un peu sur les épaules, mais ça en valait la peine.

Et les photos dans tout ça ?

Dès que je trouve/prends le temps, je poste les photos (quelques 454 à trier/traiter) du périple dans la galerie.

Épilogue

* : les [autres] touristes sont déjà la pire espèce mais depuis l'intronisation du selfie et des perches dédiées, je voue une véritable haine aux personnes que je vois en train de poser comme des blaireaux avec leur gratte cul à la main. C'est une invitation au vol à l'arrachée qui en deviendrait presque un acte de bienfaisance.